Dans l’embrasure de la fenêtre
Silhouette baignée de lumière,
Là ce corps semblant ci renaître
Estompe douce et régulière.
L’instant d’une femme et de sa grâce
S’écrivant dessus le soleil,
Dessin que mon regard embrasse
A peine issu de son sommeil.
Sa taille fine et sensuelle,
Ses hanches... bellement dessinées,
Cette aube qui se lève duelle
D’ombres et de lueur bassinée.
Mélange, métisse dans ses gènes,
Femme troublante et mosaïque,
Si provocante sans aucune gêne
Tant elle est belle et impudique.
Le jour, lentement la caresse,
Comme redessinant là son corps,
Se laisse aller à sa paresse
L’effleurant encore et encore.
Le temps s’alentit… puis s’arrête,
Se fige alors dans l’émotion,
Déesse de l’amour qui s’apprête
Dans ce silence aux dévotions.
Sa peau couleur d’un ambre clair,
Ses lèvres carmines et charnelles,
Dans cette aurore qui là l’éclaire
Fard de lumière et de cannelle.
La vie le temps et le désir,
Fusion confuse et si étrange,
Ma chair se gonfle de plaisir,
L’envie... au regard se mélange.
Dans l’embrasure de la fenêtre
Son corps caressé de lumière,
Je la désire et la pénètre,
Caresse allante et régulière.
(25/12/2016)