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25 décembre 2016 7 25 /12 /décembre /2016 11:38

 

Dans l’embrasure de la fenêtre

Silhouette baignée de lumière,

Là ce corps semblant ci renaître

Estompe douce et régulière.

 

L’instant d’une femme et de sa grâce

S’écrivant dessus le soleil,

Dessin que mon regard embrasse

A peine issu de son sommeil.

 

Sa taille fine et sensuelle,

Ses hanches... bellement dessinées,

Cette aube qui se lève duelle

D’ombres et de lueur bassinée.

 

Mélange, métisse dans ses gènes,

Femme troublante et mosaïque,

Si provocante sans aucune gêne

Tant elle est belle et impudique.

 

Le jour, lentement la caresse,

Comme redessinant là son corps,

Se laisse aller à sa paresse

L’effleurant encore et encore.

 

Le temps s’alentit… puis s’arrête,

Se fige alors dans l’émotion,

Déesse de l’amour qui s’apprête

Dans ce silence aux dévotions.

 

Sa peau couleur d’un ambre clair,

Ses lèvres carmines et charnelles,

Dans cette aurore qui là l’éclaire

Fard de lumière et de cannelle.

 

La vie le temps et le désir,

Fusion confuse et si étrange,

Ma chair se gonfle de plaisir,

L’envie... au regard se mélange.

 

Dans l’embrasure de la fenêtre

Son corps caressé de lumière,

Je la désire et la pénètre,

Caresse allante et régulière.


(25/12/2016)

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20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 18:21

(Au retour d'une promenade avec mon chien...)

Le froid s’est posé sur la plaine,

Les éoliennes ne tournent plus,

Les nues dans les cieux semblent pleines

Lourdes, empesées de leur surplus.

 

Le rouge au lointain se délaye,

Encre garance sur l’horizon,

Camaïeu d’orange pareil

D’un cristal en sa paraison.

 

Les labours asséchés se brisent

Vastes ornières qui s’envieillissent,

Les terres lointaines paraissent grises,

Gelés des brins sauvages y flétrissent.

 

Toute vie ci semble arrêtée,

Le jour grisâtre porte son deuil,

Déjà la nuit s’est apprêtée

Glissant là sur son lit de feuilles.

 

Les branches sombres enchevêtrées

Se dessinent en ombres de Chine,

Dentelles figées et empêtrées

Dans la lumière pâle qui crachine.

 

Dès lors le temps comme en retard

Se hâte semblant lors si pressé,

Si bien qu’encore tôt il est tard

La sorgue venant s’y adresser.

 

L’espace s’étrécit, se referme,

Le crépuscule est en avance,

Là-bas disparaissent les fermes

Dessous ce voile qui les devance.

 

La pénombre embrasse les terres

L’une après l’autre les étreignant,

En la noirceur le jour s’enterre

Le ciel lentement s’éteignant.

 

Le froid plus dense s’est apposé

Figeant cet infini obscur,

Sombreur unie et disposée

Dessous l’éclat des Dioscures.


(20/12/2016)

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20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 13:34

(Désolé de vous ennuyer avec la répétition du thème, mais je n'arrive pas à écrire comme j'aimerais cela... ma poésie est lourde et mièvre...alors j'essaie, encore et encore de traduire une sensation, une image...en vain pour l'instant.)

 

Dedans le corps... dedans la chair,

Cette onde caressante,

Ce fol désir d’un être cher

D’une femme troublante.

 

En cet impossible des jours,

Son attente si vaine,

Cette ombre belle en contre-jour

Coulant dedans mes veines.

 

La lente noria de l’instant

Qui tourne et se répète,

Qui se répète nonobstant

La douleur qu’il sécrète.

 

Elle est une valse infinie,

Tourbillon délicieux,

Une douce et calme symphonie

Aux accents si gracieux.

 

Tel un silence, un rubato,

Muette parenthèse,

L’estompe brumeuse d’un sfumato,

D’un instant qui apaise.

 

Dès lors ce temps que l’on oublie,

Regagnant ce refuge,

En l’âme son image se publie

Là sublime transfuge.

 

Par elle se sentir si vivant,

Si présent... si humain,

De par son désir avivant

Cette envie de demain.

 

L’esprit tout entier d’une errance,

La recherche d'un passé,

De ce bel instant la naissance

Embrasant la pensée.

 

Dedans la chair... dedans le corps,

Cette onde alanguissante,

Là toujours et encore,

Paisible et caressante.

(20/12/2016)

 

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16 décembre 2016 5 16 /12 /décembre /2016 21:21

Rien ne saurait, rien ne saura,

Retenir enfin son regard,

Tel un soleil, telle une aura,

Qui nous fascine et nous égare.

 

Tous les instants de ses passages,

Des ombres de sa silhouette,

Sensuels orbes de son corsage,

Secondes troublantes et muettes.

 

Son corps si bellement délié,

Longiligne gracile et altier,

Elégant et si singulier,

En l’écrin sombre d’un bustier.

 

Elle est, comme nulle autre ne peut être,

De ce charme troublant indicible,

Aube nouvelle s’en venant naître

Sur l’horizon inamissible.

 

Ci tellement femme et impossible,

Tel un mirage si tangible,

Amante belle inaccessible,

Pour ce désir tant infrangible.

 

Aurore naissante et s’élevant,

Elle est un instant, une caresse,

Le souffle si léger du vent

Qui nous effleure dans sa paresse.

 

Une émotion, une chamade,

Un doux frisson dedans le cœur,

Un trouble intérieur et nomade,

Regard d’une belle a son vainqueur.

 

Attendre, la regarder venir,

Dans cette ivresse-là naissante,

Sans ne pouvoir la retenir

Ombre divine évanescente.

 

Dedans ce temps qui nous embrasse,

Qui nous enlace et nous étreint,

De son image je ne me lasse,

Ni sa musique, ni son refrain.

(17/12/2016)

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11 décembre 2016 7 11 /12 /décembre /2016 21:31

Rien ne saurait, rien ne saura,

Retenir enfin son regard,

Tel un soleil, telle une aura,

Qui nous fascine et nous égare.

 

Tous les instants de ses passages,

Des ombres de sa silhouette,

Sensuels orbes de son corsage,

Secondes troublantes et muettes.

 

Son corps si bellement délié,

Longiligne gracile et altier,

Elégant et si singulier,

En l’écrin sombre d’un bustier.

 

Elle est, comme nulle autre ne peut être,

De ce charme troublant indicible,

Aube nouvelle s’en venant naître

Sur l’horizon inamissible.

 

Ci tellement femme et impossible,

Tel un mirage si tangible,

Amante belle inaccessible,

Pour ce désir tant infrangible.

 

Aurore naissante et s’élevant,

Elle est un instant, une caresse,

Le souffle si léger du vent

Qui nous effleure dans sa paresse.

 

Une émotion, une chamade,

Un doux frisson dedans le cœur,

Un trouble intérieur et nomade,

Regard d’une belle a son vainqueur.

 

Attendre, la regarder venir,

Dans cette ivresse-là naissante,

Sans ne pouvoir la retenir

Ombre divine évanescente.

 

Dedans ce temps qui nous embrasse,

Qui nous enlace et nous étreint,

De son image je ne me lasse,

Ni sa musique, ni son refrain.

(11/12/2016)

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10 décembre 2016 6 10 /12 /décembre /2016 14:45

Ce si grand vide que l’on remplit

De déceptions et souvenirs,

De notre de vie de ses replis

Passés présents et à venir.

 

Les mots des autres et leurs regards,

Si souvent pleins d’indifférence,

Pensées cruelles et sans égards

Pour des instants sans déférence.

 

Quelques sourires bien controuvés,

Combien si pauvres de valeur,

Des volte-face tant éprouvées,

Des embrassades sans vraie chaleur.

 

Cet immédiat bien éphémère

Là dépourvu de profondeur,

Dans ces instants qui énumèrent

Les temps vernis de nos splendeurs.

 

Que de paroles et de mensonges

Dans la réserve de notre vie,

De cauchemars et de faux songes

Mis par devers comme à l’envi.

 

Escamotages palinodies,

C’est notre cœur qu’on cambriole,

Suis désolé(e)… en mélodie,

Dure est la chute …des cabrioles.

 

Les vies s’enchaînent à se couvrir

Le temps lui passe et se dérobe,

Il nous apprend… à découvrir,

Réaliser que l’on enrobe.

 

Que sera-t-il au dernier jour,

Qu’elle sera donc notre richesse ?

La vanité bien de toujours,

La vacuité vaut bien une messe !

 

Avoir été…et ne plus être,

Rien ne perdure sinon le vide,

Savoir partir comme l’on peut naître,

Ite missa…est impavide.

(10/12/2016)

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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 13:06

L’aube d’un jour dedans l’hiver,

Sa lueur froide et si brillante,

Sur l’horizon en son revers

Cette onde pâle et scintillante.

 

Les champs les plaines et les futaies,

Silhouettes figées et lunaires,

Cinglés par la bise affutée

Semblent déserts et lagunaires.

 

Sans vie le temps semble infini

Comme égaré cherchant sa trace,

Chaque relief se définit

Approfondissant là l’espace.

 

Transie de froid la terre se casse

Chaque labour pris d’engelures,

Les arbres au loin semblent des carcasses

Ombres figées en dentelures.

 

La vie n’est pas la vie n’est plus

Sinon le jais des noirs augures,

Dessus ce monde de froid perclus

Un corvidé fait belle figure.

 

Loin les oranges d’un horizon

Qui montent et lentement s’étalent,

Etrange et froide floraison

D’un jour glacé sans ses pétales.

 

Un vent tranchant, bien effilé,

Arase, cingle, découpe et pourfend,

Silencieux, cinglant défilé

D’une bise invisible et soufflant.

 

La nuit accouche enfin du jour,

Livide et glaciale parturiente,

L’abandonnant comme toujours

Vieille femme en couches ci mourante.

 

L’hiver s’étale en sa lumière

Réveillant lors tous les reliefs,

Caresse les terres et les chaumières

Affirmant là quel est son fief.

(03/12/2016)

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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 21:24

C’est une vague, c’est une lave,

Une rivière épaisse et meuble,

Une émotion qui là m’entrave,

Une lumière là qui m’aveugle.

 

Tel un refrain sempiternel

Un souvenir qui se répète,

Une inlassable ritournelle,

Une musique qui là m’entête.

 

Etrange rêve réveillé

Comme indicible et silencieux,

Qui se ressasse comme enrayé

Si extensible et délicieux.

 

Une ombre vague et sensuelle,

Une silhouette qui s’approche,

L’instant de grâce inusuel

D’une inconnue qui se rapproche.

 

Elle s’en revient si inlassable,

Dans mes pensées de chaque instant,

Comme la coulée de grains de sable

D’un sablier inconsistant.

 

Lors rien ni fait ni n’y fera,

Ce carrousel est éternel,

Sans cesse il me traversera

Comme shrapnel obsessionnel.

 

Ce bel instant là si troublant,

Si bref étrange inattendu,

Dedans le temps se dédoublant

M’apparaissant comme étendu.

 

Son beau regard, son beau sourire,

Son élégance féminine,

Sur ce chemin à parcourir

Si alliciante et sibylline.

 

Telle une vague une caresse,

Une marée dans sa tempête,

Une onde chaude légère épaisse,

Un souvenir qui se répète.

(02/12/2016)

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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 13:43

Dures, les terres sont uniment blanches,

L’horizon lointain lui rougeoie,

Ci la nuit sur le jour se penche,

Ombres et lumières là se coudoient.

 

Au loin le soleil est macule,

Disque carmin et flamboyant,

Le jour peu à peu se recule,

Hier et demain se côtoyant.

 

Lors le froid referme son étau,

Embrassant les terres et les cieux,

Dedans le temps ce rubato,

Silence étrange et malicieux.

 

Les arbres nus semblent des eaux fortes,

Ombres chinoises d’un crépuscule,

Brun camaïeux d’une nature morte

Dessus ce jour qui capitule.

 

Là-haut les nues langues célestes

S’étalent sans fin léchant le ciel,

Blêmes écharpes légères et lestes,

Blanches cicatrices superficielles.

 

Tel un garrot qui se resserre

Le vent cinglant n’est plus que bise,

En tout recoin le froid s’insère,

Les champs les plaines semblent banquise.

 

Tout parait mort et effrayant,

L’apocalypse d’un hiver,

Ce soir glacé là magnifiant

Ce petit rien dans l’univers.

 

Comme plus de vie ni mouvement,

L’immobilisme d'un néant,

Le vide s’étale fabuleusement

Prince des ténèbres et de céans.

 

Sombre paysage d’un outre-tombe,

Figé de froid et de pénombre,

Glaciales ouvertes catacombes

Où tout se fige même les ombres.

(02/12/2016)

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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 18:30

L’hiver s’en vient caresser l’automne,

Lentement novembre se meurt,

Parfois une éclaircie détone

Chassant le gris de sa demeure.

 

Elle est là, toujours si présente,

Quand bien même son indifférence,

Telle une belle ombre caressante,

Sublime et si troublante errance.

 

Les jours s’inclinent face à la nuit

Dessous le voile du crépuscule,

Se tissant de sombre et d’ennui

A cet instant de leur bascule.

 

Fantôme de ce présent passé,

Douce ballerine de la mémoire,

Elle danse ne faisant que passer

Devant cet intérieur miroir.

 

Vif le vent succède aux averses

Tailladant les chairs à nu,

Le froid peu à peu se déverse

Annonçant là sa survenue.

 

Une mélodie, mélancolique,

La ritournelle d’un instant,

Le gris d’un ciel si métallique,

Un souvenir… si insistant.

 

Au loin les arbres sont dentelle

Eclaboussures d’encre de chine,

Danseurs figés d’une tarentelle

Torses boisés dressant l’échine.

 

Elle flâne au fil de mes pensées,

Ombre gracile et sensuelle,

Gracieuse, ne faisant qu’y danser,

Là si tangible et virtuelle.

 

Arides, les plaines sont transies,

La glèbe grasse se durcit,

Au loin le ciel est cramoisi

Sur l’horizon qui s’obscurcit.

 

Je pense à elle sans qu’elle le sache,

Noria intime qui se répète,

A la pénombre les cieux s'attachent,

Toutes de sombre les nues se vêtent.

(27/11/2016)

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