Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Articles RÉCents

3 janvier 2022 1 03 /01 /janvier /2022 21:14

Est-ce dans le cœur ou dans l’âme,

Que se nichent là nos sentiments ?

Nos émotions sources des larmes,

Les folles chamades des amants ?

 

Où sont cachés nos souvenirs,

Nos courses folles de l’enfance ?

Qui semblent parfois nous revenir,

Dans nos instants de grand silence.

 

Fragrances des goûts et des parfums,

Frissons courant dessous la peau,

Ce temps des nôtres semblant sans fin,

Qui flottent en nous tels des drapeaux.

 

Sont-ce des images, une écriture

Des films en boite bien rangés ?

Des codes secrets sans grande allure,

Où des musiques bien arrangées ?

 

Tout semble là depuis toujours,

Dans ce grenier immatériel,

Comme s’entassant jour après jour,

Les choses, les êtres, les bouts de ciel.

 

L’étrange ribambelle d’une vie,

Dans un motif qui se répète,

Passé futur et aujourd’hui,

Comme s’invitant pour une fête.

 

De petits bouts juxtaposés,

Morceaux classés de l’existence,

Dans une mémoire bien déposés,

S’en revenant telles des créances.

 

Enfant adulte et puis vieillard,

Est-ce là vraiment la vérité ?

Seul le petit est au regard,

D’un corps semblant une entité.

 

Tant de ces choses-là vivent en nous,

Pensées chimères et souvenirs,

Ces temps passés qui lors renouent,

Quand un instant vient nous saisir.

A enrichir demain peut être pour le rendre plus fort.

 

(03/01/2022)

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2022 7 02 /01 /janvier /2022 17:17

Un jour nul ni rien ne sera,

Sinon le silence du vide,

Car même quand la nuit tombera,

Se tairont les bêtes avides.

 

Seuls ne seront que des murmures,

Les confidences des animaux,

Se répercutant sur les murs,

Dentelles de pierres en oripeaux.

 

Car tant de choses auront changé,

Depuis notre disparition,

Sur cette Terre lors inchangée,

Pour une nouvelle évolution.

 

De l'ivraie sur les routes lézardées,

Le vent balayant la poussière,

Les champs aux semis attardées,

Sans un chemin ni plus d’ornières.

 

Les ombres longues des vestiges,

Sous un soleil de canicule,

Semblant alors de mortes tiges,

Des hauts gravas et monticules.

 

Sur le sable ces choses accumulées,

Nourri sans cesse par la marée,

Pièces de rouille et bois brûlés,

Sombres épaves non amarrées.

 

Aux jours brisés par les tempêtes,

Par les bourrasques lourdes et folles,

La survivance sera en quête,

De quelque abri au pied des cols.

 

Des sécheresses longues altérantes,

Aux incendies interminables,

Des nuits de nues noires et puantes,

Rendant les cieux là immuables.

 

Dans des hivers tranchants et froids,

La bise chantera son refrain,

Le gel dessinera l’effroi,

D’étranges frigorifiés pantins.

 

Demain jamais plus ne sera,

Dedans la vacuité des jours,

Car même quand le ciel tombera,

Se seront tus tous les vautours.

(02/01/2022)

Partager cet article
Repost0
31 décembre 2021 5 31 /12 /décembre /2021 18:48

Elle est partie de moi,

De ma chair et mon âme,

Souvent je la revois,

Silhouette de femme.

 

Entière de mon attente,

Pilier de mon désir,

Des instants qui me tentent,

Au moment du plaisir.

 

Se mêle à mes pensées,

Nourrissant mes caresses,

Ces instants insensés,

Solitaires qui se pressent.

 

Des ébats devinés,

Images intérieures,

Comme étant aviné,

De son charme d’ailleurs.

 

Cette amante impossible,

Bien sûr indifférente,

Je la sais insensible,

Aux passions évidentes.

 

Vestale imaginée,

Sensuelle à ravir,

Mon esprit raviné,

Là voulant lui ouvrir.

 

Sans vraiment la savoir,

Fortement y penser,

Là rêvant de la voir,

De la voir s’avancer.

 

Cette inconnue aimée,

De gestes et sentiments,

S’en venant essaimer,

Dans le cœur d’un amant.

 

D’elle toute entière en moi,

Bien qu’elle ne le sache point,

D’un amour qui me noie,

Au-dedans son refrain.

(31/12/2021)

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2021 4 30 /12 /décembre /2021 20:11

Son visage et sa voix,

Rien d’autre que cela,

Inconnue sur ma voie,

Ne devant être là.

 

C’est un instant d’ailleurs,

Impromptu, étonnant,

Imprévu et rieur,

Un instant déroutant.

 

Qui est-elle outre ça ?

Au dehors de l’image ?

Du trouble qu’elle laissa,

En refermant sa page.

 

Bien plus que de beauté,

C’est son charme qui fut,

Impossible à ôter,

De mon esprit confus.

 

Est-ce un rêve, un mirage,

Une illusion sensuelle ?

Inconscient dérapage,

De ce monde virtuel.

 

Qui est-elle, d’où vient-elle ?

Pouvoir s’en approcher,

La savoir là si belle,

Ne rien se reprocher.

 

Un visage sans être,

Des mots sans un son,

De paroles apparaitre,

Sur l’écran en tronçons.

 

Une émotion si vraie,

Si présente et tangible,

Une chamade enivrée,

Sentiments indicibles.

 

Demain ne sera plus

L’inconnue de l’écran,

Cet hier révolu,

Pour un autre impétrant.

(30/12/2021)

Partager cet article
Repost0
29 décembre 2021 3 29 /12 /décembre /2021 20:26

Sa voix suave en son timbre,

Me pénètre, m’envahit,

Ses mots là qui m’enceimbrent,

Sensuelle épiphanie.

 

La caresse de sons,

De vibrations troublantes,

Désir à l’unisson,

D’une  si lointaine amante.

 

Tout entier à cela,

A cette voix qui me trouble,

Venant d’un au-delà,

Lors l’instant se dédouble.

 

Elle semble me charmer,

Comme me vouloir pour elle,

 Me sentant désarmé,

J’écoute son appel.

 

Ses mots me font l’amour,

Me demandent et ordonnent,

Dessinent ses contours,

Me supplient et me donnent.

 

Ma chair frémit, frissonne,

Mon âme n’est plus qu’ivresse,

Entier je m’abandonne,

A ses vocales caresses.

 

Ce n’est qu’un vibrato,

En moi de sa fréquence,

Un effleurement si chaud,

Tel un couple qui danse.

 

Je ne cherche à comprendre,

Ce qu’elle est, ni pourquoi,

Me laissant me déprendre,

De mon être et ses choix.

 

Une voix suave si chaude,

Me pénètre, m’envahit,

Ses mots là sont une ode,

Une si douce homélie.

(28/12/2021)

Partager cet article
Repost0
28 décembre 2021 2 28 /12 /décembre /2021 23:14

Un simple mot pour remercier Joëlle et Béatrice qui après avoir découvert ce blog en ont fait la promotion, cela me touche  beaucoup  qu'elles aient agi ainsi et autant ressenti la musique de mes mots. Merci à vous deux de votre bonté et fidélité à  mes textes si peu lus.johan

Partager cet article
Repost0
27 décembre 2021 1 27 /12 /décembre /2021 21:51

Langueur et la longueur du temps,

Si longues s’étirent nos attentes,

O combien perdurent les instants,

Dans leurs heures qui passent si lentes.

 

Attendre lors ce signe quelconque,

Celui qui fera battre le cœur,

Une perle au-dedans de sa conque,

Estompant là lors la rancœur.

 

Un sourire, un regard, si peu,

Pour enfin savoir, le savoir,

Que l’on existe un petit peu,

Là dehors soi et son espoir.

 

Qui pour nous prendre dans ses bras ?

Nous rendre vivant à part nous ?

Mais qui donc un jour le fera ?

Comme un nœud fort que l’on dénoue.

 

Nous pensons, mais sommes-nous vraiment

Sans la vraie attention des autres ?

Pour être humain tout simplement,

Ne nous faut-il pas nos apôtres ?

 

La rivière s’écoule, le temps file,

Si seules toutes les âmes se cherchent,

Les attentes se nouent, défilent,

Chacun attend qu’on le recherche.

 

Combien sont de silences ici 

Noyés dans le vacarme des choses ?

D’émois en jachère ou brûlis,

Qui dès lors jamais ne se posent ?

 

Les faux semblant du quotidien,

Là les marées qui se répètent,

Tous ces désirs endocriniens,

Ne sont que de martel en tête !

 

Longueur et la lenteur du temps,

Si pesantes s’étirent nos attentes,

O combien s’allongent les instants,

En leurs heures qui passent indolentes.

(27/12/2021)

 

 

Partager cet article
Repost0
27 décembre 2021 1 27 /12 /décembre /2021 16:51

Tant de mots courant d’air

Offerts entre deux portes,

Sans peu de grandes manières,

Presque mots lettre morte.

 

Là vite fait comme pour dire,

Non vraiment prononcés,

Ci ni même pour médire,

Vitement balancés.

 

Quelques graines aux oiseaux,

Dans l’hiver qui les glace,

Bonne conscience en deux mots,

Chacun garde sa place.

 

Une oreille en sébile,

Là mendiant de paroles,

Silencieux, immobile,

Quand le bruit caracole.

 

De petits adjectifs,

Quelques verbes au hasard,

Sans vraiment d’objectif,

Comme des pièces qui s’égarent.

 

Trop pressé pour donner,

Un murmure, un propos,

Pour ne pas s’adonner,

Aux instants des repos.

 

Bagnard du brouhaha,

Ermite dans la foule,

De l’attente si las,

Lors le temps se déroule.

 

A votre bon cœur msieur dames !

Un petit mot gentil !

A manger pour mon âme,

Elle a tant d'appétit!

 

Tous ces mots damassés,

Fausses pièces en étain,

Pour s’en débarrasser,

Sans émoi, sans dédain.

(27/12/2021)

 

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2021 7 26 /12 /décembre /2021 20:59

Que sommes-nous en ce monde,

Où bien d’autres sont là ?

De grandes forces immondes,

Ne venant d’au-delà.

 

Petit grain de poussière,

Dans la nuée des cendres,

Aujourd’hui comme hier,

Appelé à descendre.

 

Tant de choses nous retiennent,

De pouvoirs qui décident,

Comme est vieille l’antienne,

Des secrets homicides.

 

Tant de belles paroles,

Tant d’histoires si jolies,

Mais il n’est que des rôles,

Dans ce monde impoli.

 

Comme est grand le troupeau,

Lié de hiérarchies,

Habillé d’oripeaux,

Pour une oligarchie.

 

Un parc de parenthèses,

Bergerie confinée,

Chacun semblant à l’aise,

Dans ce grand défilé.

 

Libre en son étroitesse,

Se croyant libéré,

L’existence est une messe,

En un temple décoré.

 

Les dieux sont incarnés,

Faits de chair et bile,

Comme chacun ils sont nés,

Grandissant d’atrabile.

 

Les histoires sont si belles,

Les chansons caressantes,

Mais la vie tourterelle,

A ses têtes pensantes.

(26/12/2021)

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2021 7 26 /12 /décembre /2021 18:45

Écoute ce cœur qui bat !

Ce refrain de la vie,

Cet audible combat,

Des rejets des envies.

 

Son étrange chamade,

Sa fréquence hiératique,

Cavalier si nomade,

Son tempo, sa rythmique.

 

Si fringant quelques fois,

Tambour des émotions,

Discrètement là parfois,

Petitement sans passion.

 

Son écho dans le temps,

Bourdonnement d’un sommeil,

Se battant chaque instant,

De la nuit au réveil.

 

Il percute sans cesse,

Dans les fonds intérieurs,

Musicien d’une messe,

Si chagrin si rieur.

 

Ce batteur du dedans

Qui s’énerve parfois,

Sourdement entendant,

Il annone sa foi.

 

Frénétique danseur,

Bien au sein des viscères,

En ce bal sa langueur,

Dans l’émoi qui l’enserre.

 

Il est une pulsation,

Le pincement de l'envie,

L’éternelle commission,

Des instants à l’envi.

 

Écoute ce cœur qui bat !

Lamento de la vie,

Cet intime sabbat,

Au-delà des parvis.

(26/12/2021)

 

 

Partager cet article
Repost0