(Sachez attendre le bon instant de cette musique pour commencer votre lecture, désolé pour la pub en intro)
La lumière intense du soleil,
Un tapis de feuilles étalées,
Les champs emblavés qui s’éveillent
Jeunes épis à peine dévoilés.
La froidure enveloppe la plaine
La terre humide est engourdie,
Les ramures glabres s’agitent à peine
De glaise leurs pieds sont alourdis.
Dessus le sol plane une brume,
Un voile léger humide et froid,
L’onde des labours et cette écume
Semblent une mer figée d’effroi.
Des goélands ci félatiers
Paraissent attendre les machines,
Ces lourds terrestres chalutiers
Ouvrant la terre en son échine.
Tout est frissons, tout est silence,
L’automne étale sa robe claire,
En sa présente désinence
Le ciel est pur de ce bleu clair.
C’est un dimanche de chrysanthèmes
De tombes grises et fleuries,
Les âmes attendent leur baptême
Ci dévêtues de leurs soieries.
(01/11/2015)