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27 septembre 2015 7 27 /09 /septembre /2015 22:41

Un éclat de lumière,

Un mobile qui s’agite,

Une toile sur un lierre

L’arachnide qui y gite.

 

Le temps si impassible,

Le vent qui lui chuchote,

Cette attente impossible,

Un bruit et l’on sursaute.

 

Une porte qui grince

Sous la lune qui dessine,

Un château sans son prince,

Une absence assassine.

 

Des pas dans la poussière,

Des nuages dans le ciel,

Un chemin plein d’ornières,

Dans les ombres l’essentiel.

 

Une plainte étouffée,

Un soupir qui se traine,

Parchemin paraphé

Un royaume sans sa reine.

 

Quelques larmes desséchées,

Une angine dans le cœur,

Sur l’amer asséché,

Des cristaux de rancœur.

 

Un battant qui s’évente,

Vieux volet sans peinture,

Dans la brune qui s’invente,

Le grincement des pentures.

 

Mascara de la nuit

L’horizon se maquille,

Se saupoudre d’ennui

Refusant la resquille.

 

Tic-tac, l’horloge égrène,

Laissant glisser son sable,

Silice, graine après graine,

Le temps coule inlassable.

(27/09/2015)

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27 septembre 2015 7 27 /09 /septembre /2015 12:35

Laisser passer le temps

Le regarder couler,

Ne plus vouloir l’instant,

Dévidoir déroulé.

 

Accepter le néant,

Ce vide tant accompli,

Son silence océan

 Ce ceans des complies.

 

Plus d’envies, de désir,

Là l’équanimité,

Ni douleur ni plaisir,

L'étale intimité.

 

Plus de larmes plus de rires,

De pensées et d’ennuis,

Canceller les sourires,

Puis les jours et les nuits.

 

Rien, ni soi ni personne,

Ultime infinité,

Ni voyelle ni consonne,

Sublime ainséité.

 

Laisser s'enfuir la vie,

Silencieuse, lentement,

Pour l’instante exuvie,

En son enchantement.

 

Partir alors, enfin,

Loin de tous, loin de soi,

Vouloir que soit la fin,

Dans ce moment de soie.

 

Ni remords, ni regrets

Dans ce bel abandon,

Que la brune nous agrée

Tout entier de ce don.

(27/09/2015)

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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 19:15

Un jour elle partira,

Poursuivant son chemin,

Sa vie s’étirera

Vers bien d’autres demains.

 

Elle restera cette aube

Cette aurore nouvelle,

Cette lumière qui enrobe

Les sentiers de gravelles.

 

Un rayon matinal

Colorant la rosée,

D’un chemin vicinal

De lueur arrosé.

 

Cet horizon brûlant

D’orange et cramoisi,

Dans le voile floculant

Que la brume a choisi.

 

Un brillant sémaphore

Oiseau libre et lointain

Ci planant sans effort

Dans la nuit qui s’éteint

 

Telle l’étoile du berger,

Espoir inaccessible,

En les cieux hébergée

Si belle et indicible.

 

Un jour elle partira,

Sur un autre chemin,

Car sa vie lui dira

Qu’il est d’autres demains.

(22/09/2015)

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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 12:35

Son sourire comme une aube

Nouveau jour qui se lève,

Quand la nuit se dérobe

Sous un ciel qui s’élève.

 

Un éclat si parfait,

La caresse d'un soleil,

Cette douceur de l’effet

D’un regard nonpareil.

 

Dans l’azur de ses yeux

Si troublants et si clairs,

L’infini de nos cieux

Sans orage ni éclairs.

 

Si fragile mais si forte,

Chimère éblouissante,

Tourbillon qui emporte,

Volutes étourdissantes.

 

Elle est si pleine de vie,

L’éternel d’un été,

Ce bonheur à l’envi

Tout entier de gaité.

 

Unique incomparable,

Etrangère au commun,

Sensuelle admirable,

Aujourd’hui et demain.

 

Se taire et s’ébaudir,

Des mots la vanité,

Incapables de dire

Sa douce féminité.

(22/09/2015)

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 12:50

 

Dessinés sous sa peau ambrée

Ses muscles beaux fermes et fins,

Sa silhouette souple et cambrée,

L’esquisse de son charme non feint.

 

Ses longs cheveux couleur de jais

Coulant en ondes scintillantes,

Ci soulignant sur leur trajet

Sa bouche belle et souriante.

 

Elégante, gracile et légère

Dans cet été qui la colore,

Là femme et princesse Berbère

Sur l’horizon qui vient d'éclore.

 

Son sourire, d’un si clair albâtre,

Ce visage, aux angles sublimes,

Reine et pharaonne mulâtre,

Troublante dans le jour qui s’abîme.

 

Ses mains douces longues et fines

Prémices au désir de caresses,

Mirage, déesse et séraphine,

Kabyle divine des Aurès.

 

Ce corps délié, sensuel,

Malgré l’âge et le temps qui passe,

Dans le silence conventuel

De l’ombre du soir qui se prélasse.

 

Ivresse et charme d’orient,

Femme et amante désirable,

Son regard, mystère souriant,

Mystère dolent irréfragable.

 

La lumière semble être sa traine

Redessinant ici sa robe,

En ce crépuscule qui se traine

Le jour par la nuit se dérobe.

(20/09/2015)

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 20:37

La voici là si belle

Ayant défié le temps,

Ses labres mirabelles

Aux reflets éclatants

 

La pulsation d’un cœur,

L’ivresse au goût de sang,

L’alcool dans un shaker,

D’un désir incessant.

 

Sa bouche purpurine

Si bellement ourlée,

Le baiser mandarine

De ses lèvres mandorlées.

 

Elle danse dedans le jour

Quand les autres s'y trainent

Lumière dans l’abat-jour

La fleur n’est plus en graine.

 

Femme, femme ô combien femme !

Brûlante dans mon regard,

Se glisse jusqu’à l’âme

Puis dans mon cœur s’égare.

 

Le tourbillon des sens

En un désir insigne,

La brune en son essence

Ici semble être un cygne.

 

Il n’est de mot pour dire

Son charme et sa beauté,

Que nul ne peut médire

Encore moins lui ôter.

(17/09/2015)

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 22:47

Cette absence si présente aux sens,

Se confondant au temps,

Présence d’une si lourde absence

Animal haletant.

 

Ce vide tenace est oppressant

Compact et si rempli,

Des murs s’approchant si pressants

Sans possible repli.

 

La vacuité qui vous écrase,

Dans un cri là muet,

Plus de mots de sons ni de phrases

Par ce temps remués.

 

Tout est vain, qu’importent les autres

Leurs images et leurs bruits,

Séant seul le néant se vautre,

Rien n’est plus même autrui.

 

L’attente si pesante éternelle

En son inanité,

Dans ce grand vide sempiternel

Etrange ubiquité.

 

Répétition de l’univoque,

Le chemin des cent pas,

Il n’est plus lors nulle équivoque,

Quand le temps ne vaut pas.

 

Cette intime présence de l’absente

Prégnante et sans répit,

Absence ô combien là présente

Allant de mal en pis.

 

Reviendra-t-elle qui sait un jour

Celle qui jamais ne fut,

L’absente présente de toujours,

Celle qui un jour s’en fut.

(16/09/2015)

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13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 12:09

Toute entière d’élégance,

Souriante et si belle,

Elle marche là comme elle danse

Dans sa vie ribambelle.

 

Gracile douce et légère,

Une enfant une femme,

Comme une belle étrangère,

Délicieuse en sa fâme.

 

Sur ses lèvres un sourire,

Coloré de bonheur,

Dans ses yeux pleins de rire

Se dessinent là ses heurs.

 

Unique et singulière

A nulle autre pareille,

Comme baignée de lumière

D’un éclat nonpareil.

 

Si menue, si fragile,

Eclatante et amène,

Se déplace si agile

Dans cette vie qui l’emmène.

 

Une femme une enfant,

Aux cheveux de soleil,

Dans le jour triomphant

Qu’elle éclaire à merveille.

(13/09/2015)

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12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 12:56

(Lisez en musique ...)

 

L’étale silence de cet instant,

De sa vanité si prégnante,

De ce vide qui lentement s’étend,

Vacuité des heures abstinentes.

 

Cette attente, si longue et si vaine,

Etreinte puissante et sans répit,

Glaçant le sang dedans les veines,

Marasme de peines et de dépit.

 

Là, ces si lointains souvenirs,

Gracile et douce silhouette,

Impromptue, semblant s’en venir,

Du passé, de ses oubliettes.

 

L’éclat de ses yeux, de sa voix,

Celui de son rire malicieux,

Revenus l’instant d’un pourvoi,

Pourvoi instamment délicieux.

 

D’hier il n’est plus que l’écho,

Ce mirage dansant et si trouble,

De ces temps le terrible écot,

Des moissons passées les étoubles.

 

Elle danse, délicate ballerine,

Dessus la scène de sa mémoire,

Légère et sublime Navarrine,

Dans l’ombre d’un passé sans sa moire.

 

La clepsydre des jours et des heures,

Là semblant ne plus se vider,

La vie comme privée de ses heurs,

Bobine se laissant dévider.

 

Le temps des ailleurs ci s’écoule,

Celui de l’instant lui perdure,

L’absente se confond à la foule,

Dans ces jours sans elle qu’il endure.

(12/09/2015)

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12 juillet 2015 7 12 /07 /juillet /2015 21:51

Cet infini de l’océan

De chacun de tous ses possibles,

Qui chaque jour se voit céans

Aux différences accessibles.

 

Là unique et pourtant pluriel,

Si riche de ses similitudes,

En  l’aube naissante du soleil

Sous sa lumière d’incertitude.

 

De ses marées qui se répètent,

De l’aurore jusqu'au crépuscule,

Dans les bourrasques et la tempête

Plein de ses vagues qui le bousculent.

 

Comme identique à la raison

Copie conforme de lui-même,

Délimité par l’horizon

Sous l’empyrée d’un chrysanthème.

 

Il est cet éternel retour

Qui se répète et s’en revient,

Nuit après nuit jour après jour

En son ballet de va-et-vient.

 

Dans la poursuite des saisons

Des jours des siècles et des années,

Se suivent sans une comparaison

Ce défilé des condamnés.

 

Les valses viennent et s’en reviennent

Sous les caresses de la lune,

Les vagues meurent et redeviennent

Venant danser aux pieds des dunes.

 

Ses jours se suivent et se ressemblent

Frères siamois si différents,

Les ondes s'ensuivent et puis s’assemblent

Dessous les cieux indifférents.

 

Cet infini de l’océan

Au visage de tous ses possibles,

Qui chaque jour se voit céans

Aux différences admissible.

(12/07/2015)

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