Tourbillon des questions
Latentes latitudes,
Ces folles suppositions
Devant l’incertitude.
Le chemin de la vie,
Les traces du passé,
Ne sont que les envies,
Qui nous ont dépassés.
L’animal de raison
Ci plein de volonté,
Saoulé de déraison
Vomissant de bonté.
Le mirage de demain
L’Arlésienne mensonge,
De vilains jeux de mains,
Déchirant tous nos songes.
Aimer à tous les temps,
La promesse maudite,
L’animal haletant
Dans sa quête interdite.
Par le baptême du sang
L’onction des cramoisis,
Le crépuscule descend
Son linceul là moisi.
Qui jamais pourra dire,
Je suis l’autre, je suis moi,
Sans jamais se dédire,
Tout entier de l’émoi.
Paradoxe des êtres,
Le Verbe est un parjure,
Chacun n’est que paraître,
Qui conjugue et abjure.
Il n’est ni bien ni mal
Dans l’ombre du désir,
L’être est un animal
Animé de plaisir.
(08/10/2015)