Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Articles RÉCents

23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 13:49

 

 

Bonheur, sa flagrante lésine,

L’étau terrible de son usure,

Enfant triste de sa gésine

S'égarant en sa démesure.

 

Petites amours à l’encan,

Où chacun se donne à crédit,

En soupirs si peu éloquents,

Car du cœur le corps se dédit.

 

De nos envies voici l’enchère,

Ce frisson charnel et vénal,

Où l’impôt payé par la chair

A nos maux s’ajoute pénal.

 

Objet vivant de mon désir,

Ici de toi je fais ma chose,

Totale esclave de mon plaisir,

Ebène par ton tarif enclose.

  

Hauts talons sur le macadam,

Leurs incessants allers venus,

Marche pied du chemin des dames,  

Pour sentinelles aux seins nus. 

  

Il n’est pas de corps incessibles

Aux nécessités de toujours,

Ni même de morale invincible

Quand les belles la nuit sont de jour.

 

Parfois sur cet étroit trottoir,

Nos âmes péripatéticiennes,

Si seules s’enviennent sans peu chaloir,

      Se vendre aux délices anciennes.

(23/11/2013)

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 16:44

( Ne cherchez pas  un sens cela est venu; pour ce qui est du premier vers je l'ai entendu dans un rêve cette nuit!)

 

Chapeaux marquants et réponses fragiles,

Voici l’automne en son linceul,

Vent de saison aux nuages agiles,

Le jour ici se sent bien seul.

 

Bateaux amarrés, étrange lumière,

Pensive elle regarde la mer,

Grisaille au-devant, la brume derrière,

Les vagues grises sont amères.

 

Mystérieuse silhouette sans visage,

Face à l’horizon si confus,

Chrysanthèmes, trouble et troublant paysage,

Le crépuscule semble à l’affût.

 

Piano, notes d’ivoire noires et blanches,

Silice, silencieux coquillages,

Les vagues en ribambelles là se déhanchent,

Hyalines fragrances d’un maquillage.

 

Sur le quai, Pénélope qui attend,

L’océan se plisse et s’étire,

Tout là-bas, il est cinq non-partants,

Le temps s’en vient nous dévêtir.

 

De longs cheveux mêlés et démêlés,

La ville qui s’éveille dans l’ombre,

Comme un tricot, aux mailles emmêlées,

Les aiguilles ne font pas le nombre.

 

Un violon, soies de crin bien usées,

Sa mélodie si sensuelle,

Sur le lointain ce regard médusé,

En ces heures inhabituelles.

 

Douce Geisha en la feuillaison,

Sous la pluie lessivant la grève,

Délicats reflets de sa véraison,

      Les augures dessinent son rêve.

 

Reviendra-t-il un jour lui si lointain,

A rebours de ses pas d’avant,

Là surgissant de l’aube un beau matin,

Passager sur son passavant.

(22/11/2013)

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 21:12

 

 

Ils ne voient que vos rides,

Que vos heures là passées,

Charnel éphéméride

De ces jours dépassés.

 

Tant de feuilles sont mortes,

Tant de gens sont partis,

Ces instants de toutes sortes,

Autrefois impartis.

 

Quand bien même de naguère

Les années trépassées,

Jours de paix jours de guerre,

Vous voici exhaussée.

 

Car le temps lui a su

Lentement dessiner,

Ce si bel aperçu

De votre âge embruiné.

 

Il n’est pas de vieillesse

Quand les yeux disent encore,

Ni rideau qui se baisse

Quand le cœur clame au corps.

 

Peu importe l’usure

La fatigue et le temps,

Il n’est point de mesure

Pour un cœur palpitant.

 

Si femme et désirée,

Si belle de vos heures,

Je ne peux qu’admirer

Votre charme rieur.

 

Vous encore sensuelle

Quand bien d’autres s’éteignent,

En ces heures virtuelles

De leur fin qu’elles atteignent.

 

Ils ne voient que vos rides

Quand je baye votre charme,

Un désir si torride 

Qui pour vous ne désarme.

(16/11/2013)

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 12:51

Cet article est stupide mais je me dois de faire une mise au point comme suite à une réaction plus que désobligeante au sujet de mon précédent poème, d'autant plus que cette personne me discrédite sur ses blogs en citant nomement le mien comme site pornographique!

Chacun ressent les mots et la vie comme bon lui semble, mais pour autant n'est en droit de juger  une création quelle qu'elle soit de façon superficielle...je n'oblige personne à me lire; certes l'imterprétation d'un texte est de fait dès qu'il est soumis à un oeil  étranger, mais les raccourcis sont trop faciles parfois!

Je n'ai pas à me justifier sur mes écrits tant que je ne porte atteinte à la liberté de l'autre comme définie par  la constitution et aux lois de mon pays... ni même à ma morale.

Que des mots insanes puissent choquer, soit! Mais les mots n'ont de sens que dans une phrase, un contexe, une pensée, une émotion... une métaphore. Aucun vocable ne peut être seul, départi de tout, sinon dans un dictionnaire :-)

Je peux aussi comprendre que mes écrits soient difficiles à comprendre du fait de nombreuses métaphores absconses et d'un vocabuliare obsolète...mais on ne change pas un homme....

Voià, que mes textes dérangent je peux le comprendre, que l'on me désigne comme vulgaire ou pornocrate  en réaction à leur lecture ... et bien je revendique cela....

Quand je n'aime pas quelque chose, je ne le fréquente pas et ne vais pas le reprocher à celui qui en est l'auteur... je n'ai aucune prétention littéraire, j'aime écrir, ici j'ai quelques fidèles qui me lisent m'apprécient et m'encouragent, qui  ressentent ce que j'éprouve et ne chechent pas à me juger et de nouveau je les en remercie... s'il avait fallu condamner tous ceux et celles qui ont utilisé des mots dit insanes dans la littérature le théatre et le cinéma beaucoup d'oeuvres ne seraient pas... ne seraient plus.

Cette personne s'est complue à me salir,  j'ai préféré ne plus mettre ses commentaires car  je n'ai pas envie d'une polémique stupide et vaine, le monde est déjà assez  cruel au quotidien pour en rajouter!

Nul ne vous oblige à me lire... ni à apprécier ce que je traduis.

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 09:59

 

(Commences lecture à la 19ème seconde de musique)    

La nuit est une putain

Qui se donne à Morphée,

Une ribaude une catin

Dont le lit se défait.

 

Elle est une infidèle,

Retorse et sans pudeur,

Bien peu se méfient d’elle,

Rêvant son impudeur.

 

Se donnant aux démons,

Malins de l’intérieur,

Grands faiseurs de sermons,

Sarcastiques et rieurs.

 

Si d’aucuns la possèdent,

D’autres souvent la pleurent,

Espérant qu’elle leur cède,

Quand son sein les effleure.

 

Au lieu que de silence,

La voici de murmures,

De sourds martels qui dansent

Et s'aheurtent aux murs.

 

Elle n’est point un amour,

Ni prémices d’une noce,

Moins l’amante d’un jour,

Qu'un chagrin si précoce.

 

Provocante fille de joie,

Si souvent elle attriste,

De rappels rabat-joie,

Nous assaille, nous contriste.

 

L’on attend sa caresse,

Elle nous montre ses griffes,

Là fuyante maîtresse,

Aux sourires apocryphes.

 

La nuit est une garce

Qui se donne à certains,

Qui s’habille sans grâce

      Quand s’en vient le matin.

(15/11/2013...la nuit)

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 17:05

 

En soi chercher les mots,

Ceux jamais énoncés,

Les vouloir les plus beaux,

Pour vous, les prononcer .

 

Ceux, qui disent l’amour,

Qui le chantent et le pleurent,

Qui vibrent sans détours,

Nous racontent nos heurs.

 

Les choisir, les parer,

Noms, verbes et adjectifs,

Ensemble les amarrer,

Ivres, libres et captifs.

 

Lentement les lâcher,

Les uns après les autres,

Doucement détachés,

Grains de blé, grains d’épeautre.

 

De phrases murmurées,

Si douces et caressantes,

Au propre, au figuré,

Paroles renaissantes.

 

Par eux vous effleurer,

Le cœur, l’âme et la peau,

Mots à rire, à pleurer,

Affleurants à-propos.

 

Emus et ânonnés,

Dans l’écrin du silence,

A peine bâillonnés,

Péremptoires d’insolence.

 

En moi trouver les mots,

Ceux jamais épelés,

Vous les offrir si beaux,

Tels des fruits à peler.

 

De mots vous embrasser,

Là, au plus près du cœur,

Avec eux, vous enlacer,

      Par leur chant, en leur chœur.

 (09/10/2013)

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 11:25

 

      (Ce poème est un hommage aux femmes que le temps rend encore plus désirables et auxquelles on ne prête pas sufisamment attention.)

 

Le temps a suivi son chemin,

Irréfragable destinée,

Tout entier de ses lendemains,

Irréméable, aroutiné.

 

Pourtant vous êtes là madame,

Si bellement par lui apprêtée,

Sensuelle troublante et si femme,

Pour vous il semble s’être arrêté.

 

Que nous importent les années,

Les jours, leurs heures et leurs minutes,

Moissons que les vents ont vannées,

Au charme votre âge ne se dispute.

 

Bien lointaine est votre jeunesse,

L’insouciance de votre beauté,

Pourtant devenue son ainesse

Le temps vous a lui cadottée*.

 

Quand vitement les fleurs se fanent

C’est que d’aucuns les ont coupées,

D’ombres de couleurs ou diaphanes,

Leur plaie nul ne peut étouper.

 

Jour après jour toutes se passent,

S’ensuivant chacune, vos saisons,

Sans que jamais ne se froisse

De vos pétales, la paraison.

 

Si femme dans cette complétude,

Je vous regarde et vous désire,

En ce fol instant de quiétude

      Par vous, s’enfante le plaisir.

 

La jeunesse n’est point une vertu,

Elle est un instant, parmi d’autres,

Combien sublimes soient ses statues,

De vous madame, me fais l’apôtre.

(31/10/2013)

 

* Cadeauter, cadot(t)er (cadoter , cadotter )(graphie de ce dernier p. plaisant.), v. trans. Synon. de gratifier

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 11:24

 

 

 

La voici qui se traîne

Languissante d’hier,

Toute entière à sa peine

S’accrochant comme un lierre.

 

Son écharpe de brume

Dessus ses mordorés,

Pour ne pas que s’enrhument

Ses matins colorés.

 

De soleil et de pluie

Son étrange grisaille,

Les nuages en ses nuits

Singulières épousailles.

 

Son tapis de lumière

De ces feuilles jaunies,

Elle n’a plus de chaumière

En ces heures qu’elle honnit.

 

Refusant l’évidence

A ce jour elle s’accroche,

Quémandant une danse

Quand la sorgue s’en approche.

 

Si fragile et rebelle

Des saisons qui s’ensuivent,

La sachant plus si belle

Les ténèbres la poursuivent.

 

Ici, bientôt, demain,

Elle s’en viendra gésir,

Terminant son chemin

Tout autant son désir.


Animal vieillissant

Qui se traine et survit,

Destrier hennissant

Claudiquant à l’envi.

 

Une lueur en son œil

Un instant de soleil,

Laissant croire que son deuil

N’en est point à sa veille.

 

Elle est là moribonde,

Gémissante journalière,

Toute entière de sa fronde,

      Dénudée mais si fière.

(29/10/2013)

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 14:11

      Hommage à une inconnue croisée un matin dans un café

 

Si peu banale que vous fûtes

Vous voici là, sans un sourire,

Là si grossière qu’un diamant brut

Qu’aucun amant n’a su polir.

 

Il est pourtant bien quelque chose

Que le raison ne peut saisir,

Qui en l’instant fait que l’on ose,

Vous regarder sans déplaisir.

 

De peu de choses il suffirait

Pour que la fleur enfin éclose,

Alors ici ressurgirait

Cette beauté de vous forclose.

 

Un peu de fard dessus vos yeux,

Sur vos paupières bien déposé,

Quelques pastels sis audacieux

Se confondant juxtaposés.

 

Ces quelques ombres du visage

Avec lesquelles il faut jouer,

La douce estompe de votre âge

Qu’un fond de teint viendrait louer.

 

De votre bouche faire une attente,

Celle d’un baiser que l’on espère,

Carmines lèvres si tentantes

Pour ce desir en son repaire.

 

D’un pâle vernis les quelques larmes,

Nacre de perles étalées,

Ongles de femme teintés de parme

Belles digitales étoilées.

 

Il suffirait de peu de choses,

Quelques détails et retouches,

Pour que le ciel enfin se pose

      Dedans vos yeux, sur votre bouche.

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 17:12

 

 

Là, oublier le temps

Par cet instant de toi,

Oublier tout autant

Que je ne suis que moi.

 

Pouvoir les effacer

Ces heures de chaque jour,

Pour venir t’enlacer

En l’ombre d'un contrejour.

 

Ne plus penser à rien,

Pour n’être que ce nous,

Ce nous ci bas vaurien

Vaurien n'étant voyou.

 

Poser sur toi mes lèvres

De ta peau m’enivrer,

En cette douce fièvre

De passion délivrée.

 

Laisser glisser mes mains

Dessous tes vêtements,

Empêcher que demain

Devienne ton amant.

 

Sentir ton souffle tiède

Sur mon cou s'apposer,

S’apposer tel un lied

Susuré ci posé.

 

Par mes mains toute enceinte

Ta taille si sensuelle,

Ivresse d’une absinthe

Tendresses mutuelles.

 

Du ventre sa vallée

Ce pubis glabre et doux,

Par mes doigts dévoilé

Le fouillant sans tabou.

 

Tes lombes qui se cambrent

L'intime humidité,

Tes lèvres en cette chambre

Baignée de nudité.

 

Ecouter ton plaisir

De souffles et de paroles,

De lents aller venir

En ta fleur sa corolle.

 

Quand viendra ton désir

De spasmes et de décri,

Mes lèvres viendront saisir

      Les tiennes dedans leur cri.

(05:10:2012)

Partager cet article
Repost0