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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 09:23

 

Ténue, c’est à peine qu’elle effleure

De sa douce lumière,

Ce sol asseché et sans fleurs

Aux instances premières.

 

Là souriante et matinale,

Retenant sa caresse,

En son point lointain cardinal

Elle étire sa paresse.

 

Si belle en son aube nouvelle,

La voici qui s’avance,

Dans ce jour, qui lent se révèle,

Distillant sa jouvence.

 

Mais quand bien même son avancée,

Elle parait hésitante,

Comme ne plus voulant élancer

La journée hors l’attente.

 

Des paillettes dessus ses paupières,

D’or fin et de rosée,

Sa peau aux parfums de bruyère

Délicats et posés. 


Voilà que sonnent les matines

Bâillonnées par la brume,

Bien mate étrange sourdine

Qui fredonne et s'embrume.

 

La terre assombrie et bien vieille,

Réalise qu’elle la fuit,

Abandonnée par son éveil,

S'en retourne à la nuit.

 

(21/12/2013)

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commentaires

H
<br /> Quand l'aube se dissimule et s'empresse de disparaître....<br />
Répondre
E
<br /> <br /> Oui quand elle s'approche puis disparait, laissant derrière elle la nuit si froide...<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> il est des jours où même la terre peine à se réveiller ... <br /> <br /> <br /> amitié .<br />
Répondre
E
<br /> <br /> Ou alors peut être est ce l'aurore qui ne veut pas de la terre<br /> <br /> <br /> Tendrement Johan<br /> <br /> <br /> <br />