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27 avril 2020 1 27 /04 /avril /2020 12:10

Qui donc se souvient des pères de nos pères ?

De leurs douleurs, de leurs instants ?

Mais aussi de ces femmes mères de nos mères,

Souffrances d'icelles lors l'enfantant ?

 

Comme tous, d’eux il ne nous reste que l’oubli,

De flous souvenirs qui s’effacent,

Quelques traces de leur histoire assouplie,

Si brève et succincte préface.

 

Que reste-il de tous ces gens passés ?

De leurs époques de leurs soucis ?

Là de tous les instants de leurs pensées ?

Que des reliefs adoucis.

 

Ici tout un chacun n’est qu’une partie,

Ainsi voué à disparaitre,

Présent, dans un moment bien imparti,

Indicatif de ce paraitre.

 

La vie cette marée qui se répète,

Lissant le sable, aller-retour,

Une écriture sans fin ni même d’en-tête,

Qui s’oblitère au nouveau jour.

 

Vraiment, que savons-nous des temps naguère ?

D’iceux de qui nous sommes issus ?

De ce souci souvent nous n’avons guère,

Le temps n’est pas un long tissu.

 

Jamais dans la même eau l’on ne se baigne,

Il n‘est de traces qui là perdure,

Ici combien d’anciens n’ont plus d’enseignes ?

Le temps n’est pas une monture.

 

La vie présence étrange sans vraie raison,

Qui ne dure point mais se transmet,

A chaque matin dès lors son horizon,

Au jour la nuit là se soumet.

 

Qui donc plus tard de nous aura mémoire ?

De ce que nous étions vraiment ?

Petits enfants de nos enfants au soir,

Auront bien d’autres firmaments !


(27/04/2020)

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