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Articles RÉCents

26 avril 2020 7 26 /04 /avril /2020 12:23

Un soleil matinal

La fraicheur du matin,

La rosée là brumale,

Se posant au lointain.

 

L’ennui pesant du jour,

De ce temps qui passe,

Cet ennui là toujours,

Son regain qui se place.

 

La lumière du printemps,

Ses reflets irisés,

S’écoulant sur l’instant

Caressé de risées.

 

L’air froidi si tranchant,

Si mordant dedans l'ombre,

Dans le vent s’épanchant

Sur le clair et le sombre.

 

Tout ici semble égal,

Comme perclus de l’attente,

Ci la plaine est étale,

Sous le ciel qui l’évente.

 

Les heures n’ont plus de sens,

Elles semblent s’étirer,

Ainsi pleines d’indolence,

Mais à peine déchirées.

 

Les labours morcelés

D’une terre là qui s’assèche,

Tout parait esseulé,

La brise soufflant son prêche.

 

La vie sans un sursaut,

Toujours se recopiant,

Les jours semblant vassaux,

Du même là se copiant.

 

Ce moment de langueur,

Équanime et durant,

Tout entier de longueur,

Dans ce temps récurent.

 

Rien plus n’est différent,

Les jours tant se ressemblent,

L’ennui itinérant,

Les collent et les assemblent

 

Sur son orbe le soleil,

Qui se dessine encore,

Dans ce même appareil,

Éclairant son décor.

 

Dès lors l'instant se traine,

Éternel vagabond,

Là ce temps qui s’égrène,

Fatigué moribond.

(26/04/2020)

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