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29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 21:57

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L’ombre d’une ile

La brume d’un océan,

Un froid d’avril

La nuit et son néant.

 

Une silhouette,

Un souvenir fugace,

Le cri d’une mouette

Qui sans cesse nous agace.

 

Un horizon,

Etale et bien trop loin,

Telle une prison

Le silence en témoin.

 

Un chant, qui pleure,

Qui résonne là toujours,

Du monde, l’ampleur,

Douloureuse, nuit et jour.

 

L’amour, la mort,

De baisers et morsures,

Muerte, amor,

Caresses et blessures.

 

Larmes d’hiver,

Le chagrin d’un crachin,

Les mots divers

Qui sera le prochain ?

 

De l’eau, des rides,

Dans la paresse du vent,

Une terre aride,

Sa poussière s’élevant.

 

Un bal masqué,

Un cortège funéraire,

Flaveurs musquées

De laineuses cinéraires.

 

Toi, moi, les autres,

La vanité des choses,

Le tien, le nôtre,

L’un à l’autre s’oppose.

 

Hier et demain,

Aujourd’hui n’est jamais,

Prières de mains,

Paroles à blâmer.

 

L’ombre d’une rue

Dans la brume d’un matin,

Labours enrues,

La vie est une catin.

(29/08/2016)

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commentaires

R
Bien triste regard, certes réaliste d'un monde qui arrive à son apogée ... mais il faut projeter ce regard au delà ... l"instinct de survit gagnant nombreux conscients ... la reconstruction se met à place petit à petit ... l'espoir est là !!!
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H
Un regard désabusé sur le monde ,une superbe musique qui pleure...
Répondre
E
Plus passe le temps moins j'ai envie des lendemains... désabusé? Lucide peut-être