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19 mars 2020 4 19 /03 /mars /2020 17:40

La plaine étale et sa poussière,

Le vent qui la soulève,

Ces volutes grises irrégulières,

En vagues qui s’élèvent.

 

Entre elles l’éclat vif du soleil,

Son averse de rayons,

Pluie cursive treillissant le ciel

De ses coups de crayons.

 

Le souffle et la chanson du vent,

Fouet cinglant de l’air,

Dans les tourbillons s’élevant,

Tourbillons plein de terre.

 

Il n’est personne en cet instant,

Pas un bruit, pas une âme,

Personne pour signifier le temps,

Ce temps qui là se pâme.

 

Qui pour voir ce spectacle étrange ?

Pour lui donner un sens ?

Nul être ici qui ne dérange,

Il n’est que là l'absence.

 

Au lointain des langues se dessinent,

Oranges dessus les cieux,

Coulures pastels et mandarine,

Sur un ciel silencieux.

 

Ci la vie n’est pas mais semble être,

Elle est le mouvement,

Elle est couleurs et leur paraître,

Elle est l’infiniment.

 

C’est un espace, une étendue,

Un instant simple et vrai,

Un bref moment inattendu,

De vent dans les ivraies.

 

La plaine s’étale dans la poussière,

Celle que le vent soulève,

En volutes sombres non régulières,

En ondes qui s’élèvent.

(19/03/2020)

 

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