Tant de larmes, de pleurs étouffés,
De douleurs et de peine,
Pour tous ces cœurs là stupéfaits,
De cette mort si soudaine.
Des images, des mots, une musique,
Cet étau qui étreint,
La camarde, présente, impudique,
Son cercueil... un écrin.
L’amour qui s’écoule et se perd,
Ci des âmes qui frissonnent,
Le chagrin refuse de se taire,
Dans nos cœurs il résonne.
Des mots et des cris silencieux,
Hurlements intérieurs,
Le soleil n’est plus dans les cieux
D’aucun de ces prieurs.
Des paroles, une vie qui s’étire,
Les plaintes sont contenues,
Sa vie semble un martyre,
Nul…ne l’a retenue.
J’aurais tant voulu te le dire,
En cet instant dernier,
De mots, de baisers te couvrir,
Sans avoir à nier.
T’offrir cet amour si manquant,
T’étreindre, te rassurer,
Apaiser tes peines à l’encan
Sans ne rien mesurer.
C’est une ivresse, une chute, sans fin,
Toutes nos forces s’étiolent,
De ta présence nous avons faim,
C’est la mort qui nous viole !
Dehors le ciel est froid, si gris,
Lors chacun s’en repart,
Le cortège d’ombres s’amaigrit,
Mère ! La vie nous sépare.
(28/12/2018)