(Désolé pour la publicité au debut du morceau)
Ses lèvres, sa bouche, si bellement dessinées,
Ces doux fruits de chair, de sang et de miel,
Colorées de leur fard, rouge destinée,
Baies purpurines et gourmandes de soleil.
Prémices d’un baiser, d’un instant d’ailleurs,
De ceux, si rares, qui arrêtent le temps,
Ce temps qui passe, bien si souvent railleur,
De nos amours, de nos émois d’antan.
Elles sont chamade émotion et désir,
Fantasme, rêve, douce improbabilité,
Telle une fleur, que l’on ne pourrait cueillir
Paralysé par l’immobilité.
Lèvres que l’on mord la nuit dans une venelle,
Que l’on savoure d’un langoureux baiser,
Qui ont ce parfum, fragrances charnelles,
Lèvres, dont la saveur semble tout apaiser.
Ce baiser qui n'est pas ni ne sera,
Que l'on attend là tout entier de lui
Qui sur nos lèvres jamais ne dansera,
Baiser que l'on attend et qui nous fuit.
Sa bouche, sa bouche, à d'autres destinée,
Ces doux fruits de sang, de chair et de miel,
Si bellement colorées et dessinées,
Baies purpurines gourmandes et sans pareilles.
(08/06/2015)