Pour remercier la bulle bulle préférée un autre extrait de petite femme (je situe: lui ancien taulard cinquantaine passée et elle fille de cité rencontrée lors d'un stage ANPE) Elle lui a dit: vous êtes trop vous!
- Pourquoi trop ? Parce que tu crois qu’avec votre façon de jacter tous pareils, de Marseille à Lille et de Strasbourg à Lorient, vous l’êtes pas, vous, trop zarbi ? On dirait qu’on vous a tous coulé dans le même moule à merdeux, les mecs et les gerces, que la tâte-minette vous a sortis à la file indienne, qu’il y avait qu’un seul cordon, et qu’après vous avez pris vos mesures ensemble chez la couturasse, rue de l’uniforme ! Tu t’entends parler des fois ? Vous êtes tous de la même farine, t’as qu’à ouvrir la téloche et d’écouter tes sosies des cités quand ils l’ouvrent ! Votre arguche c’est du kif, partout, on dirait des clébards qui jappent et ne pensent qu’à mordre. C’est pas un accent que vous avez, mais une lame ! Je les ai fréquentés tes frères de lait en prison, je la connais bien la coterie des petits coqs, des becquants toujours prêts à la ramener, sans respect de rien, des moi-je, toujours sur leurs ergots les plumes à l’air, s’échauffant la bile et se bigornant pour un oui ou pour un non, presque contents et fiers d’avoir un pedigree ! C’est des enfermés ces chtarbés, des reclus d’eux mêmes, alors vient pas me pomper l’oxygène en me disant que je suis trop … c’est vous qui n’êtes pas assez ! Vous parlez pas vous bafouillez ! Vous bégayez la violence. Je préfère être un vieux chnoque qu’une andouille mal ficelée qui avale de l’air et gesticule pour ne rien dire, à part j’vais niquer ta mère !