Chaque détail de votre corps,
Singulier, mais partie d’un tout,
Ombres et lumières d’un accord,
Troublante, sensuelle surtout.
Chercher, trouver les mots idoines,
Singuliers enfants d’une phrase,
Si brulants de couleur pivoine,
Pupilles d’une longue périphrase.
Avec eux, bellement vous décrire,
Singulière, plurielle de charme,
Vous dessiner et vous écrire,
Vous peindre, d’estompes et de parme.
Parler de vous et de l’instant,
De ce doux tracé de vos courbes,
De vos traits qui figent le temps,
Là le freinent, l’arrêtent et le courbent.
Dire, et peut être murmurer,
La lente caresse de mes yeux,
Cette paresse sise figurée,
De mon désir ci compendieux.
Aller, à l’encontre du temps,
A rebours des anciens chemins,
Porté par la joie de l’instant,
Jusqu’à l’aube de ce lendemain.
Alors, retrouver ma jeunesse,
Pour l’offrir sans peur à la vôtre,
Ma vie n’étant plus cette aînesse,
Scandale, par ce regard des autres.
Vous chérir, de douces paroles,
De caresses regards et baisers,
Que mes yeux brillants vous cajolent,
Dans ce moment tant apaisé.
Vous aimer comme on aime la vie,
Dans cette aurore là dessinée,
Vous, dans l’esquisse de l’envie,
Si femme, de lumière bassinée.
(08/02/2014)