En l’instant des caresses
D’un désir… si outré,
Sans que rien ne paraisse
D’outrageant et vautré.
Les festons de ses lèvres,
Si belles et humides,
Là gorgées de sa fièvre,
Carmines et flaccides.
L’ondoiement de son ventre,
L’arche ferme de ses lombes,
La liqueur de son antre
Qui s’écoule et retombe.
Mes doigts là si avides,
Caressants et curieux,
De sa mouille bel acide
Ci trempés et studieux.
Son souffle et son soupir,
Sa poitrine haletante,
Sa bouche qui respire
Sensuelle…excitante.
Cette ivresse naissante
Du fond de ses viscères,
Brûlante et incessante
En son ventre qui serre.
Puis les spasmes de son corps,
Ces frissons de sa chair,
Semblant dire plus encore,
Tels les cris d’une enchère.
Il n’est plus que la braise
Consumant ses entrailles,
De la pluie la genèse
D’un soleil qui tressaille.
Fontaine des plaisirs
Aux jets de son urine,
Mouillant là mon désir
De larmes et cyprine.
(13/01/2017)