26 mars 2016
6
26
/03
/mars
/2016
19:10
Loin le soleil s'en est allé
Par delà l'horizon,
Pour caresser sa peau hâlée
Sa sublime floraison.
Effleurer là sa chevelure
Palette ensoleillée,
Ses mèches et blondes tavelures
De lumière délayées.
Là-bas, outre les autres mondes,
D'azur et d'émeraude,
La terre de cette belle blonde
Où le soleil maraude.
Il n'est point d'hiver ni d'été,
De grisaille et de neige,
Ni d'automne venant empiéter
Sur ce doux privilège.
Bercée par la mer et les vagues
Son île et sa paresse,
Le temps là céans divague
Déroulant sa caresse.
Gracile légère et troublante,
Vahiné si lointaine,
Ballerine marine insouciante
Sur ces terres incertaines.
Bien outre la parabole du ciel
Par delà la raison,
C'est habillée d'un arc en ciel
Qu’elle dépeint l'horizon.
(25/03/2016)