Ce si joli lagon,
Lointain et d’émeraude,
Précieux des maragons,
Des corsaires en maraude.
Sa sirène si belle,
Naïade silhouette,
Au soleil sans ombrelle
Pacifique goêlette.
Lointaine mais si présente,
Cette ondine dans mes rêves,
Telle l'image séduisante
D’une femme qui se lève.
Sur ce sable si chaud
D’un hiver au soleil,
Paraissant une chaux
Finement nonpareille.
L’ambre claire de son corps,
De ses courbes dessinées,
Belle, dans ces temps encore,
En mes yeux fascinés.
Etrange vahiné
En cette aube nageant,
De l’aurore la puinée
Sur l’horizon changeant.
Inscrite au plus intime
En les tréfonds de l’âme,
A mon cœur elle intime
D'y aviver sa flamme.
Elle est là, incarnée,
En cette émotion vraie,
Si bellement atournée,
Telle la graine dans l’ivraie.
Chaque jour, chaque nuit,
Comme je cherche la lune,
Je la cherche et la suis
En sa chaude lagune.
(27/12/2015)